J’avais terminé mon premier voyage en me posant toute une série de questions auxquelles l’histoire des civilisations, telle qu’elle est aujourd’hui officiellement racontée, n’apporte pas de réponse. J’avais également commencé à mettre de côté, au fil de mes avancées, toutes les choses bizarres que j’avais trouvées et qui ne pouvaient pas figurer dans un parcours historique fidèle à cette version officielle. Tout cela faisait un grand « tas ». C’est ce « tas » dans lequel je voulais à présent me plonger, pour trier, explorer et relier. Des bizarreries et des étrangetés sur la Terre, il y en a beaucoup. Beaucoup plus qu’on ne le croit, beaucoup plus en tout cas que je ne le croyais. Mais comme elles sont immédiatement mises de côté du fait qu’elles n’entrent pas dans le récit officiel de l’histoire de l’humanité, elles se retrouvent isolées sans avoir été sérieusement étudiées. Seules, rattachées à rien de connu, elles attendent dans l’ombre des musées, ou dans le silence des questions ignorées. Heureusement – et là je dois rendre hommage à mes guides non conventionnels et les remercier car sans eux je n’aurais pas pu avancer –, heureusement donc, certains ont fait l’effort de sortir ces bizarreries de l’ombre et de les montrer. Grâce à eux, des questions sont ouvertement posées. Ces questions interrogent notre vision linéaire du temps, de l’évolution de la vie, des progrès humains. Elles bousculent nos certitudes scientifiques. Dans le même temps, elles nous rapprochent des légendes, des mythes et des textes sacrés des anciennes traditions. Elles trouvent des débuts de réponses dans leurs visions cycliques de l’évolution et du temps. Et elles ne craignent pas d’ouvrir la porte à d’autres civilisations, fussent-elles extraterrestres, car après tout, si là est la vérité, il ne faut pas se priver d’aller l’y chercher. C’est donc grâce au travail de guides audacieux et téméraires, qui, je l’imagine, se heurtent jour après jour au conformisme intellectuel, que j’ai donné de la densité au tracé de ma feuille de route à la découverte des civilisations disparues. [...] Scientisme et intégrisme, même combat : ne rien changer. Quête scientifique et quête spirituelle, même volonté : celle de se rapprocher de la vérité sur ce qu’est la réalité. C’est sur les traces de celles et de ceux qui ont emprunté, et empruntent aujourd’hui, cette seconde voie, que je décidais de marcher, bien au-delà des espaces convenus.
Continents mythiques, vestiges engloutis et autres bizarreries : des signes de civilisations disparues ? [...] Imaginer l’apparition puis la disparition d’espèces vivantes de la surface de la Terre n’est donc scientifiquement pas aberrant, c’est même ce qui s’est produit. Ce qui n’est pas recevable en revanche, aux yeux de la science officielle, c’est d’imaginer que des espèces humaines et plus encore des civilisations aient pu apparaître puis disparaître. Dans le récit officiel de l’évolution du vivant, je l’avais vu au tout début de mon précédent voyage, avant même de prendre la route, nos très lointains ancêtres, les premiers hominidés, seraient apparus sur Terre il y a six à sept millions d’années. Depuis, la nature a continué à accomplir son long et complexe travail d’évolution sans que les espèces vivantes n’aient été soumises à une nouvelle extinction massive. Homo sapiens, notre ancêtre direct, est apparu quant à lui il y a 200 000 ans. Il s’est mis à coloniser la planète à pas rapides il y a 13 000 ans. Et les premières civilisations ont émergé, on s’en souvient, à partir de la fameuse révolution néolithique commencée 12 000 ans avant notre ère (avec une variation en plus ou en moins selon les régions du monde). Cette dernière étape de l’évolution s’est produite de manière continue et somme toute assez calme d’un point de vue géologique et climatique. En tout cas, la nature a laissé nos ancêtres Homo tranquilles. Voilà pour la version scientifique. La version légendaire et mythique est tout autre. Selon de nombreux mythes, que l’on retrouve sur toute la planète, il y a eu apparition et disparition de continents et, parallèlement, apparition et disparition de civilisations « créées » par des êtres intelligents. Toutes les traditions en parlent, ce qui rend la chose un peu troublante, et m’a donné envie d’en savoir plus. Lorsqu’on y regarde de plus près, il apparaît que les mythes et les légendes distinguent deux sortes de continents et de civilisations : les continents peuplés d’humains, et les continents divins. [...]
Des bizarreries sur la planète Terre ?
Si nous ne pouvons pas être certains que les bizarreries que mes guides m’ont montrées nous placent face au mystère et à l’hypothèse d’éventuelles civilisations disparues, nous ne pouvons nier qu’elles nous placent face à des questions. Ces bizarreries sont des lentilles, des crânes, des boules... La première concerne l’électricité. Voici l’histoire... [...]
À l’exploration de la spirale évolutionniste
Je m’engage alors un tout petit peu plus avant dans la spirale. Il y a de grandes plaines. Des êtres qui marchent debout sont là. Ils parlent un peu, je crois. Ils émettent des sons en tout cas. Suis-je en savane africaine, dans les plaines asiatiques, dans la nature australienne ? Avec toutes ces nouvelles hypothèses sur le lieu où repose le berceau de l’humanité, je ne sais plus ! Peu importe, j’avance. [...]
Comment concilier le temps des traditions avec le nôtre ?
À ce stade de mes explorations, j’étais perplexe. L’idée d’un temps fait de successions de créations et de destructions apparaît difficilement compatible avec la spirale évolutionniste qui se déploie le long de la brèche du temps. Sauf à considérer cette spirale comme une phase d’un temps beaucoup plus vaste. Mais cela induit le fait, si les traditions disent un peu « le vrai », d’accepter également des successions d’humanités. Cela est très difficilement compatible avec notre vision scientifique de l’évolution pour laquelle il n’y a qu’une humanité : la nôtre. Aucun livre d’école ne fait référence à l’idée d’humanités plurielles. Dans l’histoire officielle des civilisations qui est enseignée, la révolution néolithique est posée comme le seul repère accepté et acceptable pour expliquer l’évolution. C’est d’ailleurs bien pour cette raison que, alors que j’étais en pleine visite de la préhistoire, j’avais eu tant de mal à intégrer toutes les étrangetés anachroniques que mes guides m’avaient montrées. [...]
Les races et les vagues de vie
De mes trois voyages confondus, le concept qu’il m’a été le plus difficile à cerner a été celui de races. J’ai questionné mes guides. Ce fut aussitôt la cacophonie. J’ai eu beau tenter de les calmer, de leur demander d’être plus clairs et plus pédagogues, de les inviter à parler les uns après les autres, rien n’y a fait. J’ai même eu parfois l’impression qu’eux-mêmes n’étaient pas d’accord avec les propos qu’ils tenaient pourtant. Comme s’ils portaient en eux leurs propres contradictions. Visiblement, certains d’entre eux n’étaient pas du tout à l’aise avec ce sujet. Nous nagions ainsi en pleines complications, oppositions et contradictions [...] J’avançais à nouveau sur un terrain hautement miné, comme j’en avais déjà rencontré depuis mon départ. [...]
Un appel à notre discernement
Pourquoi m’être intéressée aux théories du complot à cette étape de mon voyage ? Parce que, continuant sur ma lancée, mes pas m’y avaient naturellement menée. Cela dit, je me suis posé la question. Certainement parce que je pressentais bien, au travers des différents sujets que mes voyages me conduisaient à aborder, et notamment ce deuxième voyage, que l’esprit de la théorie du complot (ou celui de la suspicion de conspiration, du discours sectaire et manipulatoire), n’est jamais très loin. Plus nous mettrons en débat, dans l’avenir, les sujets traités ici (continents engloutis, civilisations disparues, temps cyclique, extraterrestres, conscience et champs d’énergie – je développerai plus longuement ces deux derniers sujets lors du troisième voyage –...), sous un angle tant scientifique que spirituel, plus nous aurons de chance d’éclairer et d’élargir notre champ de connaissances. C’est ce que je crois, comme beaucoup d’entre nous. Mais parallèlement, plus nous courrons le risque d’accroître l’ombre du doute et de la suspicion, aux yeux de certains. La « lumière » pour les uns, pourra ainsi être «opacité» pour les autres. Or, il ne s’agirait pas de réactiver un combat d’une soi-disant lumière, contre une soi-disant ombre. On sait ce combat stérile. Il ne nous conduirait qu’à l’obscurantisme généralisé, comme l’humanité l’a connu dans le passé, et le connaît encore parfois de nos jours. [...]
Terriens : prêts à partir vers de nouveaux horizons ?...
[...] Devenue moi-même poussière d’étoile, néanmoins consciente et reliée au tout, je me posai alors, au terme de ce détour scientifique, une dernière question, « dernière » car il fallait tout de même que je termine ce voyage. Les sciences modernes nous disent que les dimensions infiniment grandes de l’univers rejoignent l’infiniment petit, que tout est lié, qu’une particule quantique peut être ici et là à la fois, que la réalité pourrait se déployer bien au-delà de notre raison, selon des lois du temps et de l’espace que nous ne comprenons pas encore et qui pourraient nous paraître bien étranges. De ce fait, ces nouvelles sciences ne pourraient-elle pas nous apprendre quelque chose de nouveau sur la théorie de l’évolution et sur la spirale évolutionniste ? Sur l’origine de l’humanité ? Sur cette fameuse question : « D’où venons-nous ? » Et sur cette autre question, tout aussi fameuse et vertigineuse : « Qui sommes-nous ? » Ces sciences modernes n’ont-elles pas un rôle considérable à jouer parmi ces peintres prêts à redessiner le tableau de la connaissance officielle en offrant une place nouvelle aux mots relégués jusqu’à présent sur les côtés, et dont l’exploration invite à relier la science et la spiritualité ? À la toute fin de ce deuxième voyage, je découvrais que beaucoup le pensent et explorent déjà ces terrains-là de la connaissance. Notamment celles et ceux qui parlent de champs d’énergie, plus que de gènes, je l’avais vu du côté de la théorie de l’évolution. J’allais bientôt rencontrer, de beaucoup plus près, tous ces nouveaux explorateurs des temps modernes. J’étais prête. Je pouvais à présent entamer mon dernier voyage, un voyage dans des espaces multidimensionnels où il est possible d’être ici et là-bas à la fois, à l’image des univers scientifiques multiples, en y ajoutant une dimension mystique. L’imaginaire scientifique et la sensibilité quantique venaient de m’ouvrir la porte des civilisations parallèles. J’allais passer, c’était magique, de l’autre côté. Vous qui lisez ces lignes, êtes-vous prêts à partir avec moi à la découverte de ces nouveaux horizons ? J’en serais honorée. Partons...