Cet article est proposé par Fanny Noyelle, consultante en communication pour les professionnels du développement personnel, les personnes qui font bouger le monde, qui font avancer la manière de voir les autres et notre environnement. Laurence Baranski, dans le 1er voyage de son livre, nous parle de la stupéfiante femme que fut Alexandra David-Néel. Découvrez-en plus à travers ce portrait : ![]() Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d'Alexandra David-Néel est née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé. C’est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d'opéra, journaliste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste de nationalités française et belge. Une passionnée de voyage qui voulait partir à la découverte du monde : L’envie de découvrir le monde fut, dès son plus jeune âge, sans cesse présente dans son esprit, et Alexandra pratiqua l'art de la fugue jusqu'à sa majorité. Dès son adolescence, elle s’intéresse et étudie les philosophies orientales et se familiarise avec l’anglais. Dès sa majorité, elle milite pour la condition féminine et publie à cette époque des écrits virulents. Elle entreprend également en parallèle des études, en auditeur libre et gagne dans un premier temps sa vie dans une carrière artistique qui dura près de 8 ans. Malgré cela, Alexandra ne perd pas de vue son objectif principal qui est de voyager. Elle stoppe ainsi sa carrière artistique et part à Tunis en 1900. C’est là qu’elle rencontre Philippe Néel, ingénieur des chemins de fer installé en France avec qui elle se mariera en 1904 à l’âge de 36 ans. Elle se rendit alors très vite compte qu’elle n’était pas faite pour tenir le rôle de femme au foyer et cette union la conduira au bord de la dépression au bout de quelques temps seulement après son mariage. Son mari, conscient de la passion de sa femme pour le voyage, accepte alors de la laisser partir pour un voyage d’études de 18 mois en Asie. Alexandra ne reviendra en réalité que 14 ans plus tard en 1925… « Toute petite déjà, elle ne tenant pas en place, dit-on. Elle voulait découvrir le monde. Elle voulait apprendre. La vie, son sens, les humains. C’est en partant à l’exploration des cultures indiennes et tibétaines qu’elle trouva une voie propre à satisfaire deux des passions qui l’animaient : la connaissance intellectuelle et la connaissance sensible. » ![]() Elle voyage alors au Népal, au Sikkim, un petit pays himalayen au sud du Tibet où elle rencontre Sidkéong Tulku, souverain de ce petit état. Il met a sa disposition un jeune moine de 14 ans, Aphur Yongden, qui deviendra par la suite son fils adoptif. Accompagnée de celui-ci, elle part à la découverte du Japon, de la Corée ainsi que de la Chine, et de la Mongolie. Après une audience avec le 13e Dalaï-lama qui lui conseilla d’apprendre le tibétain, elle se rendra à plusieurs reprises au Tibet, même si cela n’était pas gagné d’avance. « Déguisée en mendiante, elle parvint à gagner le Tibet et entra dans Lhassa, une capitale où les conditions de vie étaient alors très difficiles. ». C’était en 1924, et ce fût alors la première femme d'origine européenne à séjourner dans cette capitale. Cet exploit fit écho dans les journaux et contribua fortement à la renommée d’Alexandra, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition. Amoureuse de ce pays, elle y séjournera au total une douzaine d’années. À son retour en France, elle s’installe avec son fils adoptif à Digne dans les Alpes de Haute Provence. À 69ans, après 9 années de travail, Alexandra, qui n'a jamais cessé d'écrire ou de faire des conférences en Europe, repart pour la Chine au début 1937 avec son fils adoptif. Elle rentre en France en 1946, et passera ensuite le reste de ses jours à publier de nombreux ouvrages. Elle décède en 1973 alors qu’elle avait 105 ans. Cette exploratrice, qui avait noué des liens avec le14e dalaï-lama au cours de ses voyages, reçut sa visite à deux reprises en France dans sa maison. «Deux visites en hommage à celle qui avait le mieux fait connaître le Tibet aux Occidentaux. » Pour en savoir plus sur cette surprenante femme, nous vous donnons rendez-vous ici. --------------------
J’ai fait trois fois le tour de la Terre. Réveiller les feux sacrés de la connaissance. 700 pages d'informations scientifiques et ésotériques entrecroisées. Un livre qui relie les savoirs. Une contribution à la création de ponts entre la science et la spiritualité pour faire, ensemble, le pas d’après… Auteure : Laurence Baranski - Editeur : Lahnat éditions - Parution : juin 2016 28,50 euros TTC (+ frais de port) - ISBN : 978-2-9556-4140-8 - 742 pages En savoir plus, voir la vidéo, commander le livre : www.troisfoisletourdelaterre.com
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Laurence Baranski est l'auteure du livre "J'ai fait trois fois le tour de la Terre. Réveiller les feux sacrés de la connaissance".
![]() Nathalie Krompholtz est co-fondatrice de Lahnat éditions et thérapeute-relaxologue.
![]() Fanny Noyelle est consultante en communication pour les professionnels du développement personnel, les personnes qui font bouger le monde, qui font avancer la manière de voir les autres et notre environnement.
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