Cet article est proposé par Fanny Noyelle, consultante en communication pour les professionnels du développement personnel, les personnes qui font bouger le monde, qui font avancer la manière de voir les autres et notre environnement. « Nous sommes aux portes de la mort. Et s’il ne devait ici n’y en avoir qu’une seule, ce serait elle. Elle est passionnante, attentive, réalise, humaine, touchante, vivante […]. Elle est pionnière dans l’exploration de la connaissance de nous-mêmes et de la vie. Elle, c’est Elisabeth Kübler-Ross. Elle a franchi elle-même la porte de la mort en 2004, à l’âge de 78 ans. » Elisabeth Kübler-Ross est unanimement reconnue comme une femme des plus influentes du 20ème siècle. Difficile de rester indifférent(e) face à cette femme si spéciale… Laurence Baranski, dans le 1er voyage de son livre, nous parle de cette étonnante femme. ![]() Elisabeth est l’aînée de triplées nées le 8 juillet 1926 à Zurich. Son intérêt pour les questions inhérentes à la mort débute dès son plus jeune âge lorsqu’elle rend visite à l’un de ses voisins, gravement blessé après qu’il ait chuté d’un arbre. Elle est alors la seule à adopter une attitude naturelle face à ce monsieur, de sorte à ce qu’il lui confie ses peurs. À la fin des années 30, Elisabeth souhaite devenir médecin et travaille dans la clinique du docteur Karl Zehnder. C’est l’époque où les premiers réfugiés juifs arrivent en Suisse, et son rôle est de prendre en charge les besoins de nourriture et de vêtements. En 1945, avec les Volontaires pour la paix, elle se rend en France puis en Pologne en 1947, au milieu d'une épidémie de typhoïde. Au camp de concentration nazi de Majdanek, elle découvre les papillons noirs dessinés sur les murs par les enfants juifs avant de mourir. Symbole de transformation, elle devient persuadée que ces enfants, avant de disparaître dans les chambres à gaz, pensaient qu’ils survivraient à cette horreur en accédant à un monde meilleur. Le papillon deviendra alors son emblème. Plus tard, elle fera souvent le parallèle entre les mourants et la chrysalide dont sort libéré le papillon. C’est après cette visite qu’elle décide de travailler avec les mourants. Elle obtint son bac en 1951, puis, reçue à l'Université de Zurich elle fût diplômée en 1957, et se maria ensuite avec Emanuel Ross, un jeune interne américain. Elle parti vivre aux États-Unis avec lui. En 1963 elle obtint son titre de psychiatre à l'université du Colorado. « Médecin psychiatre, c’est sa carrière qui l’a confrontée de près à la mort. Dès ses débuts, elle s’étonne que le corps médical puisse considérer la mort comme un échec et préfère l’ignorer plutôt que d’essayer de la comprendre. » Un jour, son chef de service ayant un imprévu, lui demande alors d’animer une conférence auprès des étudiants en médecine. Elle est libre de choisir le sujet et décide de parler de la mort, dans l’espérance que ces étudiants développent plus tard une attitude différente de celle de leurs ainés. Elle décide de faire intervenir une adolescente en phase terminale qu’elle avait rencontrée peu de temps auparavant, celle-ci va relater elle-même, au cours de la conférence, son vécu de la maladie et son attente de la mort. Cet évènement improvisé fait le tour de la ville et s’étend au-delà. Bientôt, Elisabeth est désignée comme la spécialiste des malades en phase terminale. « Elisabeth s’engagea très tôt sur des chemins alternatifs à ceux récemment ouverts par des psychologues ou psychanalystes reconnus […] Qu’est-ce que les chemins ouverts par Elisabeth avaient d’alternatifs ? Une chose toute simple, mais que l’on avait semble-t-il oubliée, elle en fit le constat : le coeur. Et dans le coeur, l’amour. C’est en prenant appui sur lui qu’Elisabeth a développé son approche auprès des mourants… » Selon Elisabeth, après un diagnostic de maladie terminale, on observe « cinq phases du deuil » : le déni ; la colère ; le marchandage ; la dépression et l’acceptation. Ces étapes ne sont pas nécessairement dans l'ordre indiqué et ne sont pas non plus vécues par tous les patients, mais chaque victime en vivra toujours au moins deux. « Elisabeth développa tout au long de sa vie des modes d’accompagnement visant à permettre aux patients d’atteindre la cinquième phase, la phase ultime de vie, celle qui nous conduit à quitter les rives terrestres, le plus sereinement possible […] La mort apparaît comme un passage et une initiation, tant pour le mourant que pour les accompagnants. Un rite de passage aujourd’hui quasi inexistant dans nos sociétés modernes où la mort est vite ‘expédiée’. » Dans les années 80, Elisabeth s’installe en Californie, afin d’y établir un centre de soin appelé Shanti Nilaya (qui signifie « havre de paix final »), où elle organise des séminaires, dont le but est, selon elle, de « traverser la couche du déni professionnel qui empêche les patients d'exprimer leurs inquiétudes les plus intimes. » Elle se consacre ensuite aux enfants qui vont mourir et aux victimes du SIDA. « Les patients d’Elisabeth lui parleront de leurs expériences de télépathie, de visions, de clairvoyance, de sensations de sortie hors du corps. Autant d’indices pouvant laisser supposer qu’il se produit quelque chose au moment de la mort physique et peut-être après la mort du corps physique […] Une de ces expériences influença profondément sa vie, ses recherches et son accompagnement : une nuit, se sentant propulsée hors d’elle-même, elle retrouva toutes les personnes mortes qu’elle avait accompagnées. Elle ressentit leur souffrance, puis elle traversa leurs sensations pour contacter la lumière et la compassion. Ce fut une expérience incroyablement puissante et ineffable selon elle. » Elle prendra par la suite sa retraite en 1996 et, après plusieurs accidents vasculaires cérébraux qui vont l’handicaper, décédera à 78 ans le 24 août 2004, à Scottsdale, en Arizona, en compagnie de son fils Kenneth et de sa fille Barbara. --------------------
J’ai fait trois fois le tour de la Terre. Réveiller les feux sacrés de la connaissance. 700 pages d'informations scientifiques et ésotériques entrecroisées. Un livre qui relie les savoirs. Une contribution à la création de ponts entre la science et la spiritualité pour faire, ensemble, le pas d’après… Auteure : Laurence Baranski - Editeur : Lahnat éditions - Parution : juin 2016 28,50 euros TTC (+ frais de port) - ISBN : 978-2-9556-4140-8 - 742 pages En savoir plus, voir la vidéo, commander le livre : www.troisfoisletourdelaterre.com
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Cliquer ici pour modifier. Laurence Baranski est l'auteure du livre "J'ai fait trois fois le tour de la Terre. Réveiller les feux sacrés de la connaissance".
![]() Nathalie Krompholtz est co-fondatrice de Lahnat éditions et thérapeute-relaxologue.
![]() Fanny Noyelle est consultante en communication pour les professionnels du développement personnel, les personnes qui font bouger le monde, qui font avancer la manière de voir les autres et notre environnement.
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