le Livre en images...Ce film, proposé en version française et en version anglaise en 2016, est un résumé du livre en images. Il reprend les principales étapes des trois voyages autour de la Terre.
En 740 pages, le livre va bien sûr plus loin dans l'exploration des thèmes, leur diversité, les idées développées, les liens entre elles, les suggestions proposées... Fruit d'un travail collectif (voir l'onglet Lahnat éditions - Une auteure, une équipe) ce film a son identité et sa sensibilité propres. Nous sommes heureux de le proposer comme un voyage en tant que tel. Nous vous invitons à suivre Julie qui nous conte l'histoire. Elle pourrait commencer par : « Il était une fois l'univers...» Le film J’ai fait trois fois le tour de la Terre. Réveiller les feux sacrés de la connaissance...
Le film J'ai fait trois fois le tour de la Terre. Réveiller les feux sacrés de la connaissance...
Texte du film en français
J'ai fait trois fois le tour de la Terre Réveiller les feux sacrés de la connaissance... L’univers… On dit qu’il compte plus de mille milliards de galaxies et des milliards de milliards de soleils. Quelque part, dans ce cosmos qui semble infini, il y a la Terre. Je vis là, comme vous, comme 7 milliards d’êtres humains. « Etre en vie » dans cette immensité étoilée. Quand on y pense, c’est étrange. Vous êtes-vous déjà questionné à ce sujet ? Moi oui ! Depuis que je suis petite, je me demande qui je suis et quel est ce monde dans lequel je suis née. Bien sûr, les choses sont assez simples. Nous naissons. Nous grandissons. Nous aimons. Il y a la famille, le travail, la santé, les loisirs. Les sciences et les religions. Des joies et des peines. Puis nous vieillissons et nous mourons. C’est la vie. Et le monde s’organise ainsi. J’aurais pu me contenter de ces réponses. Mais mes questions ne m’ont pas quittée. C’est comme si elles me disaient : « Regarde ailleurs, regarde autrement, regarde… ». Mais qu’y avait-il à voir ? Et comment regarder autrement ? Alors j’ai cherché. J’ai aussi beaucoup voyagé. Renonçant aux autoroutes, j’ai emprunté des chemins de traverses. Ils étaient parfois bien cachés. Heureusement, j’ai toujours rencontré quelqu’un pour me les indiquer. Je ne me suis jamais attardée très longtemps au même endroit. Si vous me suivez, je vais vous raconter où je suis allée… et ce que j’ai trouvé… Au cœur des civilisations du passé Assez vite, je me suis retrouvée au cœur de civilisations du passé, il y a plusieurs milliers d’années. Saviez-vous que nombre de ces civilisations étaient scientifiquement et socialement très avancées ? Les humains d’alors nous ont laissé des vestiges et des monuments tout autour de la planète. On ne sait pas comment ils ont été construits tant leur architecture est sophistiquée. Même nos ordinateurs les plus modernes ne parviennent pas à en percer les secrets. On dit aussi que les humains d’alors prenaient bien plus soin de la nature que nous aujourd’hui. Ils la respectaient et ils la remerciaient pour ses bienfaits. D’ailleurs à l’époque, certains l’affirment, c’est la Terre-mère qu’ils vénéraient et le Féminin sacré qu’ils honoraient. A la découverte des civilisations disparues Tout cela commençait à être étonnant. Mais cela ne répondait pas vraiment à mes questions. J’avais besoin d’en savoir plus. J’ai quitté les mystères des civilisations du passé. Je suis partie explorer d’autres territoires à première vue cachés. Des textes anciens et des légendes en parlent. Ces territoires ont pour noms Atlantide, Mu, Hyperborée, Agartha, ou encore la Terre creuse. Des explorateurs contemporains sont très sérieusement convaincus que ces continents et leurs civilisations ont un jour existé. Ils consacrent leurs vies entières à en chercher des traces, souvent dans les profondeurs des fonds marins où se trouveraient des vestiges engloutis. A l’époque de ces continents, certains humains qui vivaient là, entre rêves et réalité, pouvaient parait-il être aussi grands que des géants. D’autres détenaient des pouvoirs de magiciens. Il paraît aussi qu’ils parlaient avec les dauphins. Et ils auraient même conversé avec d’autres vivants qui n’étaient pas terriens. Des extraterrestres. C‘était il y a des centaines de milliers d’années affirment certains. Les ufologues d’aujourd’hui sont convaincus de l’existence de ces visiteurs du cosmos et, somme toute, cela ne serait pas étonnant tant l’univers est grand. A ce stade de mes voyages, l’évolution de la vie sur Terre ne semblait plus aussi simple et claire que ce que l’on apprend sur les bancs de l’école. L’origine de l’humanité, la préhistoire, l’histoire, les civilisations, le temps, l’espace, tout prenait une autre dimension. Il s’y mêlait du bizarre, de l’étrange… Tout cela avait quelque chose de déroutant... A l’exploration des civilisations parallèles Bien sûr, j’ai bien pensé que j’avais croisé sur ma route un peu trop d’hurluberlus et de pseudo-scientifiques. Mais c’est alors que des scientifiques eux-mêmes se sont mis à bousculer ce qu’il me restait de certitudes bien ordonnées ! Il s’agit de scientifiques d’une nouvelle génération, celle qui construit le monde de demain, « la génération quantique » notamment. Ils sont de plus en plus nombreux. Ils disent que dans le vivant tout est relié, des étoiles jusqu’à nos cellules. Ils parlent de champs morphiques, de la mémoire de l’eau, de niveaux de conscience. Certains parlent aussi de la mort comme d’un passage et non d’une fin, de l’esprit qui survit, du pouvoir de la lumière qui guérit. En fait, avec d’autres mots, ils disent ce que les chamans et les textes anciens, sacrés, enseignent depuis la nuit des temps. Mes voyages venaient de me conduire à cet endroit précis où la spiritualité et la science se rencontrent, le mystique et l’astrophysicien, la femme sage et le médecin. Ensemble, ils se questionnent, ils cherchent, ils ouvrent de nouveaux espaces de connaissance. Ici, la réalité devient multiple et le temps cyclique. Le chemin de l’esprit venait de s’ouvrir devant moi. Je m’y suis tout naturellement engagée. Ce fut la dernière étape de mes voyages. Bien au-delà des religions, j’ai cherché les points communs aux différentes traditions de sagesse qui guident les pèlerins depuis si longtemps. Elles parlent toutes, à leur manière, de vies au-delà de la vie, de claire conscience, d’équilibre entre le masculin et le féminin, de potentiels illimités de l’être humain, d’êtres de lumière. Elles portent toutes en elles une parole de paix. Et elles nous invitent toutes à avancer sur le chemin de la connaissance, ce chemin qui va de l’extérieur vers l’intérieur de soi. Il est fait de questionnement, de découvertes, et de redécouvertes. Il s’accompagne d’un état toujours plus grand d’apaisement et de cette curieuse sensation qui donne l’impression que l’on s’élève plus haut, toujours plus haut… Depuis toujours, les humains appellent cette sensation « amour ». J'ai découvert que de là, de plus haut, on peut alors véritablement regarder les choses autrement… le temps, l’évolution, l’humanité, les autres, quelles que soient leurs nations, sa vie, soi-même. Ici une idée se met à résonner de plus en plus clairement. Elle nous dit que la paix dans le monde commence par la paix dans son cœur. « Sois toi-même le changement que tu veux pour le monde ». Gandhi, comme d’autres avant lui, nous l’avait déjà dit. Epilogue Je suis redescendue sur Terre. J’ai commencé à raconter mes voyages, comme je viens de le faire auprès de vous qui venez de m’écouter. Et vous savez quoi ? Je me suis aperçue que nous sommes très nombreux à voyager ainsi depuis de nombreuses années déjà. Chacun de nous suit son propre chemin. Chacun de nous a ses enseignements et ses guides préférés. Pourtant, même sans le savoir, même sans nous connaître, nous voyageons ensemble. Nous sommes reliés dans cette quête de sens qui pour moi, dès l’enfance, avait pris la forme de ces deux questions : « qui suis-je ? » et « quel est ce monde dans lequel je suis née ?» Aujourd’hui, partout sur la planète, une parole nouvelle, éclectique et laïque se libère. Elle parle de spiritualité universelle. Elle repousse les limites de la connaissance admise, académique et conventionnelle. Elle nous offre de nouveaux espaces pour être, créer et aimer. C’est une parole personnelle, sensible et subjective. Mais c’est aussi une parole politique, sociale et citoyenne. Car que seraient la politique et les activités sociales si elles n’intégraient pas pleinement la vie, y compris dans ce qu’elle a de plus mystérieux et de plus sacré ? Assurément, des activités desséchées qu’il serait dès lors urgent de revitaliser. Nous marchons tous sur la Terre. Nos chemins de vie se croisent et se décroisent. Et dans les contes pour enfants, mais aussi pour les grands, on dit que d’en haut, si on regarde autrement, on peut voir tout autour de notre planète une toile de fils de lumière aux couleurs d’or et d’argent en mouvement. Elle éclaire l’univers. Elle est comme une passerelle que nous pouvons emprunter pour avancer vers de nouveaux possibles à inventer. Et, de là, régénérer ce que sur Terre nous nommons « connaissance », « conscience », et « imagination ». Chacun de nous est libre de s’aventurer vers ces nouveaux territoires d’évolution à explorer… Là, se trouve le futur de l’humanité… |